La communication du changement

La communication du changement

La communication précède toute nouvelle métamorphose dans l’entreprise. Bien avant une quelconque modification de l’existant, la communication révèle l’intention et fixe l’objectif.

La communication instille dans l’esprit de l’individu le futur changement. Pour que le changement soit audible et perçu dans le flot lancinant d’informations dans l’entreprise, il est de prime abord indispensable que l’individu révèle subrepticement une écoute discernée qui le relie instantanément à l’inhérence de la transformation.

Le rôle du système sensoriel

Les informations tourbillonnantes et environnantes s’immiscent consciemment ou inconsciemment dans l’esprit de l’individu le connectant de facto aux mutations prochaines de l’entreprise. Toutefois, l’individu n’accorde pas la même attention aux messages inhérents à son environnement. La perception est liée au système sensoriel qui agit dans le filtrage, la représentation et l’intention. Trois systèmes en découlent, le premier appelé conducteur s’interpose entre le mode intérieur et extérieur de l’individu, il perçoit et capte l’information. Le second nommé principal qui traite l’information et enfin le troisième dit de référence dicte la décision. Le premier stade de la communication consiste donc à rendre audible et perceptible le changement.

Le changement s’évoque selon sa dominante sensorielle soit par un schème, image mentale construite sur une réalité composée d’éléments disparates, soit par une voix qui sonne dans l’esprit l’imminence du changement ou soit par l’expression de sensations. Les représentations sur le changement auxquelles s’adonne l’individu sont d’autant plus prégnantes qu’elles se renforcent par une inscription mnésique durable.

Orientation de la communication

La communication sur le changement doit être univoque, orientée vers la façon de le conduire. Le lien intimiste que crée la communication entre l’individu et le changement doit projeter l’individu dans le futur schéma de l’entreprise fixant de la sorte son comportement. Bien des entreprises commettent l’erreur d’une justification sur les raisons d’un changement imprescriptible. Reviviscence de regrets et de doutes qui plonge l’individu dans un présent tourné vers le passé alors que tous deux, entreprise et individu, n’aspirent qu’à s’unir dans un lendemain pensé par l’un et construit par l’autre.